Fine Plume
Grand Journaliste
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Date d'inscription : 25/07/2007
 |  Sujet: Vers la Cité du Ciel ...  Mar 30 Oct - 22:04 | |
| A l'heure où je vous écris mes chers lecteurs, je me trouve sur ce morceau de terre volant. Je ne sais si je pourrais revenir à vous un jour, mais mon exil n'est pas si terrible, je le trouve même bien doux. Car ici, la situation est bien meilleure que sur terre, c'est un vrai paradis. Mais, je ne vais pas commencer par la fin, autant vous dire comment je suis arrivé ici.
Tout d'abord, l'ébauche que j'ai effectué de "la Cité du Ciel" comme je la nomme désormais, dont je dois vous confesser le fait que je n'ai pas griffonné cela en quelque instants sur le bord du chemin où je me trouvais, mais arrivé dans une auberge où je demandais du menu matériel pour pouvoir réaliser le croquis, j'ai donc rebroussé chemin pour tenter de songer à l'extraordinaire découverte que je fis.
Le lendemain je décidais d'aller explorer la Cité du Ciel. Je passais dans un village, une échoppe me permit de m'équiper comme il se devait (crochets, vêtements, vivres), mais il me manquait le moyen de m'y rendre. Sortant du commerce, je réflechissais à comment trouver une machine volante, en effet les flottes de bateaux volants étaient très rares (cf.navire du ciel), aucune chance d'en trouver un, même en mauvais état dans cet endroit excentré de tout. En me promenant quelque peu dans les "allées" de terres du village, j'entendis à mon grand étonnement un grognement, un grognement que je connaissais depuis que j'étais un jeune enfant. Oui, c'était un gryphon, grand et fort, comme j'en avais tant chevauché. Il avait un scelle et des rennes, j'en déduis alors qu'il appartenait un homme se trouvant aux alentours. Mais, je savais que les propriétaires de ce genre de bêtes, même sous la torture, même sous le couvert d'une somme astronomique d'écus, refuseraient de vendre leurs destriers. Il fallait donc que je vole l'animal volant. Je mis sur mon épaule la carnassière où je détenais les ressources me permettant de subsister dans la nature, et furtivement, scrutant les environs, je me rapprochais du bestiaux jusqu'à lui sauter sur le dos avec agilité et rapidité. J'enfilais les étriers et lui assenais deux grands coups dans les côtes, la bête s'envola en un instant. Il me fallait à dos de gryphon une bonne dizaine de minutes pour arriver à destination, elles passèrent rapidement, car cela faisait des années que je n'avais monté une bête ailée, ce qui me ravissait.
J'étais arrivé, j'attachais les rennes à un arbre et je débutais mon avancée. une forêt dense et d'une humidité rafraichissante se profilait devant moi. Tout était calme, la nature seule régnait en maîtresse en ce lieu, l'homme n'avait jamais semé le désordre et le chaos sur la Cité du Ciel, cela était manifeste. Apèrs quelques heures de marche et à mon grand étonnement j'arrivais près d'un cours, imaginez vous un cours d'eau au beau milieu d'une forêt, sur une île volante coupée de tout approvisionnement liquide et solide! Il y avait sans nul doute de la magie sous tout cela...
C'est alors que je décidais de m'arrêter près d'un rocher pour me désalterer et tenter de dépeindre le paysage sur du papier que j'avais emmené dans ma gibsière. Après quelques minutes de travail artistique j'arrivais à un résultat assez convenable pour le joindre à mon article, que je confie à Courage pour qu'il le ramène dans les locaux de notre cher Canard: 
Je me demande si j'arriverais jusqu'à la Cité que j'ai pu apercevoir l'espace d'un instant lorsque j'étais encore sur le chemin loin du village où j'avais pu voler le gryphon, car la forêt devient de plus en plus dense ce qui m'empêche de distinguer quoique ce soit.
C'est ici que mon récit s'achève jusqu'au prochain rapport que je ferais de mon exploration...
Le Corneille, un homme exilé | |
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