Une entrevue avec un sir !

Chers lecteurs, chères lectrices

Comme vous le savez tous, un mariage a lieu dans la capitale. Je suis donc allée interroger l’empereur Psmpowwa à propos de ce premier mariage entre un natif et une migrante. Voici donc une retranscription de notre entretien.



Fine Plume : Bonjour empereur Psmpowwa, je vous remercie d'avoir pris de votre temps pour une entrevue, surtout que ces temps- ci votre emploi du temps doit être plutôt chargé

Psmpowwa : Bien le bonjour cher Journaliste, en effet, mon emploi du temps est bien rempli en ce moment, entre mon mariage avec Dame Neydrinella, mon nouveau post de tavernier et ma fonction de Général de l'Ordre des Moralitas j'avoue que je ne réussis pas tout le temps à me libérer.
Mais c'est un plaisir de se faire interviewer par un journaliste de votre renommé .

F.P. :*sourire* Je vous en remercie.
Comme vous l'avez dit précédemment, vous vous êtes marié à la Dame Neydrinella. C'est le premier mariage entre un autochtone et une migrante depuis l'arrivée en masse de seigneurs. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce mariage ?

P : Hum ! Il est vrai qu'il s'agit de la première union entre les dits "natifs et les dits "migrants". Je souhaiterais d'abord faire taire toutes rumeurs disant que le mariage n'avait pour objectif que de rapprocher l'ordre des Moralitas des migrants. Si j'ai choisi de m'unir avec cette femme, c'est tout simplement pour l'amour que je ressens pour elle et pour rien d'autre. Le mariage est d'ailleurs toujours en cours dans les ruelles de la capitale.

F.P. : J'ai ouï dire que le sieur Nabuchodonosor, ancien amant de la Dame, était venu vous rendre visite ? Comment s'est passé cette rencontre ?

P : *change soudain de visage* Hum écoutez, je ne souhaite en aucun cas revenir sur cet épisode. Il paraîtrait que ce seigneur nous ait lancé une malédiction à moi et à ma femme. Jamais je ne croirais telles sottises. Il est vrai que ce mage m'a beaucoup affaibli mais je certifie que cette soi- disante malédiction n'affectera en rien notre amour.

F.P :*préfère changer de sujet* Revenons au mariage. Les festivités vont durer jusqu'à quand ?

P : Les festivités? Elles dureront jusqu'à ce que tout le monde soit résolu à partir, nous avons de quoi nourrir un régiment complet de guerriers- ombres pendant plusieurs jours. Voyez, nous avons de quoi faire. Je répète que la fête est ouverte à tout le monde, même aux inconnus.

F.P. : N'avez vous pas peur que...de personnes peu sympathiques ...aillent à ce mariage et gâchent la fête ?

P : Des personnes non-sympathiques? S’ils désirent se risquer à entrer, mon escouade se chargera de les faire sortir.

F.P. : *petit sourire* Passons maintenant si vous le voulez bien à votre rôle de tavernier ? Que pouvez-vous nous en dire ?

P : Le rôle de tavernier? Ecoutez, contrairement aux apparences, ce poste n'est pas si difficile que ça. L'ambiance y est très bonne et rares sont les seigneurs faisant trop usage d'alcool

F.P. : Et votre chef, le sieur Nithael ?

P. : Le sieur Nithael est une personne assumant très bien son poste de chef tavernier. J'en profite d'ailleurs pour le remercier de me faire confiance en m'accordant ce poste.

F.P : Pouvez- vous nous dire si des améliorations sont prévues ?

P. : Hum je dirais rien de prévu pour le moment !

F.P :*voit qu'il reste sur ses gardes**le fixe quelques secondes pour essayer de déceler une lacune mais rien* Et votre guilde, l'Ordre des Moralitas?

P : Ma guilde? Écoutez du fait que nous sommes dans une vision pacifiste et diplomatique, les combats restent rares. Nous en profitons alors pour développer notre empire tranquillement. Je dirais même que la fonction de général des armées me va à merveille du fait du peu de travail qu'elle me demande.
*Laisse apparaître un sourire*
Hum tant que j'y suis puis je faire une petite annonce de publicité pour mon alliance ?

F.P. : Mais bien sûr, je vous en prie

P : Merci. Donc comme je le disais notre guilde possède une vision plutôt pacifiste du monde d'Orkandia. Nous préférons faire agir la parole plutôt que les armes pour régler un conflit. Mais cela ne veut bien sur pas dire que nous ne savons pas nous battre, mais que la diplomatie est notre point fort.

Si des Seigneurs sont intéressés pour nous rejoindre, je les invite à consulter notre charte et à prendre contact avec moi, je me ferais un plaisir de les amener dans notre belle cité Moralitas afin qu'ils se présentent à mes camarades.

F.P : Le message est passé. Je ne vais vous retenir plus longtemps. Avez-vous une dernière chose à dire ?

P : Ecoutez, non je pense avoir tout dit ce qui me tenait à cœur. Je propose aux seigneurs voulant boire une pinte avec nous pour fêter mon mariage, d'y venir dans la bonne humeur

F.P. Quant à moi, je vous souhaite de réussir en amour, et j'espère vous croiser à la taverne.

P : Merci pour vos bénédictions, et j'espère à bientôt



Je vous laisse à vos constatations, vos remarques et vos commentaires.