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Petit Lecteur Messages : 65 Date d'inscription : 24/08/2007

Je viens d'entrer dans les locaux de ce nouveau journal créé récemment, l'odeur de l'encre et de la paperasse se fait déjà fortement sentir, le tout mélanger à une odeur de nouveauté, ces lieux sont encore pleins de jeunesse et de vitalité... J'espère que ça durera.

Je m'avance donc et attrape une des personnes qui travaillent ici... Un scribe ou un coursier... Je m'en moque d'ailleurs.

« Bonjour à vous. J'aimerais rencontrer l'un des journalistes. Pouvez-vous faire passer ma requête ? »

Il s'en va... Franchi une porte... Il ne me reste plus qu'à attendre là, au milieu du hall d'entrée.

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Fraithe rentra dans la salle de rédaction. Il me trouva vers une fenêtre. J'étais en train de fixer le paysage. J'avais fait une pause, me reposant. De là haut une vue magnifique s'offrait à nous. J'étais en train de révasser quand Fraite intervint :

"Chef, un homme désire parler à l'un des journalistes.
- Qui est ce ?
- Je ne sais pas, il ne s'est pas présenté
- Dis lui que j'arrive"

Fraithe repartit en courant apporter la réponse au sir. Je restais là encore à regarder le paysage, j'embrassais la pièce du regard et je me décidais à aller voir le visiteur. Je descendis les marches qui me séparais du café en courant. Et j'arrivais un peu essouflé vers le visiteur.

Personne ne pouvait me reconnaitre. Une capuche recouvrait entièrement ma tête, ne laissant entrevoir que des yeux luisants. Ma figure était entièrement dans le sombre. Je portais des gants noirs, pour ne pas qu'on me reconnaisse avec mes mains. Aucune partie de mon corps était à découvert. Aucune magie ne pouvait être utilisée dans ces lieux. En effet un sortilège protéger tous les bâtiments.

Je m'approchais du sir et me présentais :
"Bonjour sir, on m'a dit qu vous aviez demandé un journaliste. J'espère pouvoir vous satisfaire. Je suis Fine Plume."

La voix qui sortait de ma bouche n'était pas la mienne. Tout avait été calculé de tel sorte qu'on ne puisse nous découvrir. Les voix étaient truquées. Mais personne ne le savait. Je m'approchais d'une table :
"Je vous en prie, asseyez vous. Puis je vous proposer quelque chose ?"

Je regardai le sieur, l'observant, le dévisageant presque. Il fallait que je sois sûr qu'il ne soit pas un intrus voulant s'introduire dans nos locaux.

Petit Lecteur Messages : 65 Date d'inscription : 24/08/2007

Le voilà qui revient rapidement… Il m’indique qu’un journaliste va me rejoindre…

Peu de temps après une autre personne arrive… Ce doit être lui… Apparemment il tient à garder son identité secrète… Pour moi ça ne change rien, je ne suis pas là pour enquêter, seulement pour discuter et établir un contact avec eux…

Il se présente… J’ai donc affaire à Fine Plume, le fondateur du Canard si mes souvenirs sont bons…
Je m’assois suite à son invitation et je lui réponds dans le même mouvement.

« Oui si vous avez quelque chose à boire de frais. »

Je prends mes aises puis j’ouvre la discussion :

« Mes respects, je suis Almeck, Prince des Vents pour vous servir. Si je suis venu ici c’est en premier lieu pour vous féliciter du travail effectué et de l’initiative prise.

Mais aussi dans un second lieu, pour discuter avec vous du futur de ce journal, car même si la gazette est le journal officiel d’aguératon, votre influence des derniers jours à démontré à tous que le monopole de l’information ne lui appartenait aucunement. Et c’est justement cette dualité de l’information qui est intéressante, il nous faut la conserver et l’assurer dans l’avenir.

Vous l’aurez compris, je suis ici pour vous offrir mon aide, de manière à établir la pérennité de votre travail. »

Je m’arrête… Inutile dans dire plus… Voyons d’abord sa réaction…

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Il s'arrête. Je l'observe quelques secondes en silence. Puis je me lève, sors de la salle, et reviens une minute après avec du Béri Champagne frais. Sa figure me dit quelques choses.

Je m'approche de la table, pose deux coupes sur celle ci.

" Béri champagne, ça vous va ?" Sans attendre sa réponse, je lui sers ce mélange dans une coupe que je lui tends. Je m'en rempli une.
"Si ça ne vous va pas, nous pouvons changer, c'est juste, que j'ai pensé que ça vous plairait..."

Je me tais. Je réfléchis. Le nous dans la conversation m'avait choqué, mais maintenant je comprends mieux. Il postule. Après de longues minutes de silence, je le romps :

"Enchanté, sir Almeck. Veuillez excuser cet accoutrement ridicule, mais nous devons concerver notre anonymat. J'espère que vous le comprendrez."

Je porte la coupe à mes lèvres et en boit une gorgée.

" Au nom de la Rédaction du Canard Déchainé, je vous remercie de vos encouragements. Cela fait toujours plaisir de savoir que l'on ne travaille pas pour rien. Depuis notre formation, nous avons essayé d'informer le peuple, et aussi de créer, comme vous l'avez dit, une dualité entre les deux Journaux. Nous ne savons pas combien de temps nous allons pouvoir tenir ce rythme, mais nous ferons le nécessaire. "

Fraithe rerentre dans la pièce et vient me voir. Je lui chuchote quelques mots dans l'oreille, et il repart.

"Excusez moi, des choses à régler. Comme vous l'avez sans doute vu, nos locaux sont tous neufs. Il y a donc des choses à s'occuper.
Si je comprends bien vous voulez postuler dans notre Journal. Si je me trompe dites le moi. Je vais quand même continuer, après je vous laisserais la parole"

Je souris mais ma capuche empeche le sir de le voir. Il peut que le deviner et encore...

"Sachez que nous vous demanderons un travail assez régulier, néanmoins nous tachons de mettre de la bonne ambiance dans le Journal, ce qui fait que le travail se déroule, pour le moment, dans la bonne humeur.
Vous devrez aussi garder un anonymat, et signer une charte de confidentialité.
Autrement vous êtes libre. Nous ne censurons pas nos journalistes, mais si vous êtes accepté, vous obtiendrez de l'aide dans la rédaction, la correction des fautes.

Je pense que tout ça vous le saviez déjà."

Encore une fois je me tais, laissant le sir Almeck le Sage, imprimer les données.

"En ce moment un vote est en train de se dérouler. Le sir que vous avez vu tout à l'heure est allé annoncer votre venu ainsi que votre offre.
En attendant, si vous avez des questions des remarques ou autres, je tacherais d'y répondre."

Je m'arrête, j'ai assez parlé. Je commence à avoir chaud. Je vais ouvrir une fenêtre, laissant l'air frais rentrer dans la pièce. J'attends de voir sa réaction.

Petit Lecteur Messages : 65 Date d'inscription : 24/08/2007

Du bérichampagne... Une boisson de choix... Je lève la coupe et la porte à mes lèvres... Hum ! Divin ! Nul besoin d'une quelconque réponse pour approuver son choix en matière de boisson.

Il me remercie... Puis là, une incompréhension... Il croit que je postule... Il m'explique les tenants et les aboutissants du poste de journaliste... Je suis un peu surpris, mais je me rends compte que je n'ai pas été clair... Il a fini... Il se lève et il ouvre la fenêtre... Il attend que je parle...

« Je dois dire que votre réaction m'a surpris. Je reconnais, ne pas avoir été très explicite dans mes propos, mais en aucun cas je ne postule pour un poste fixe de journaliste. Désolé, ce n'est pas l'envie, ni la volonté qui me manque, mais le temps.

Vous ne devez pas l'ignorer, mais je suis le fils de Eld, je l'ai appris récemment en même temps que sa décision de me désigner comme son successeur au poste d'intendant. Le travail demandé ne me permettra pas d'agir chez vous de manière constante et efficace par rapport à vos exigences. »

Je suis gêné d'être à l'origine de ce malentendu...

« Je suis confus. Mais je suis venu ici pour vous offrir mon aide, bien que différente de celle que vous pensiez. Mon père a proposé sa protection à la gazette, mais sur ce point je trouve son action partiale, car pourquoi ne protéger qu'une seule source d'information alors que deux existent ? Pour ma part je ne peux accepter une telle prise de position et vous fait la même offre. Libre à vous d'agir comme le fait pour l'instant la gazette en refusant celle-ci par crainte de perdre votre indépendance, je ne m'en offusquerai aucunement car cette peur est compréhensible. »

Je marque une pause, le temps pour lui de bien mesurer mon offre. J'en profite d'ailleurs pour boire un coup... Je fini mon verre avant de reprendre la parole.

« Par contre, il n'est pas impossible que je vous fasse parvenir certains articles de mon cru, mais peut-être pas dans les mêmes thèmes que ceux que vous nous offrez actuellement. »

Je me lève à mon tour et le rejoint près de la fenêtre, la chaleur commence à devenir oppressante.

Je le fixe de mon seul oeil valide, attendant sa réponse.

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Je me mets vers la fenêtre. De l'air frais fouette mon visage. J'entends le sir prononcer ces paroles. Je souris. J'en étais sûr. Il finit ces quelques phrases. Je laisse le silence s'installer en portant la coupe à mes lèvres. Je me retourne et me retrouve en face de lui.

"Ne vous excusez pas. J'ai été un peu vite en besogne. Mais le temps c'est des articles, il fallait vite que je vois votre intention."

Je me décale de la fenêtre et marche dans la pièce. Il faut que je réflechisse, que je pèse mes mots. Eld, oui, son fils. J'en ai entendu parler.

... La Gazette... Organe en dépérissement qui n'accepte même pas de l'aide...

"Vous nous proposez votre aide. Nous ne pouvons que l'accepter. En effet nous avons besoin de toutes les plumes pour rendre cce Journal vivant. Votre aide, bien que partielle, nous sera utile.
Et au contraire, nous ne perdrons pas notre Indépendance. De toute façon, nous sommes là pour veiller qu'aucune personne influence notre système et nos articles. La Gazette sert le Doux, nous nous servons le Peuple. C'est une nette différence entre nos deux organes."

Je m'arrête. Il avait proposé son aide à la Gazette et elle l'a refusé. Qu'a donc la Gazette ? Veut elle abandonner ? A t'elle trop de fierté pour accepter de l'aide extérieure ?
Je vois qu'il me regarde, je reprends :

"Vous l'avez sans doute compris. Nous acceptons votre aide. Tout point de vue est accepté dans notre Journal. Il sera donc très interessant pour le lecteur de voir des différents articles de différents auteurs."

Je vois la coupe du fils de Lord Eld :

"Voudriez- vous une autre coupe ?
Ai je bien compris votre proposition ? Dites le moi si je me trompe ?"

De bonnes nouvelles en perspectives...

Petit Lecteur Messages : 65 Date d'inscription : 24/08/2007

Il a accepté… Ainsi, le Canard Déchainé peut maintenant être assuré de ma protection… La présence de plusieurs sources d’informations permet à un esprit éclairé de tirer la vérité de celles-ci.

Je tends mon verre lorsqu’il me propose une nouvelle coupe... Je ne peux pas refuser un bon verre de bérichampagne. Une fois servi, je lui réponds.

« Parfaitement. Vous avez tout à fait compris. »

Je lève mon verre.

« Je porte un toast au futur du Canard. »

Je vide mon verre d’un trait puis le repose.

« Je vous remercie pour tout. Mais d’autres affaires requièrent mon attention, je ne peux rester plus longtemps. Au revoir et à bientôt. »

Je lui adresse un clin d’œil puis incline la tête en signe de respect. Je quitte ensuite les lieux.

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Je lui sers une nouvelle coupe. Un toast au Canard Déchainé. Je suis content, un allié de plus dans notre camp. Il se lève et se dirige vers la sortie :

"C'est nous qui vous remercions. Au revoir. Nous attendrons de vos nouvelles"

Je me dirige vers les locaux quand je vois Fraithe vers une ombre, le Corneille. Je décide d'aller voir ce qu'il veut.