Le Canard Déchainé
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 Quand le Régent rencontre l'Eloquent

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Fine Plume
Grand Journaliste



Messages : 1233
Date d'inscription : 25/07/2007

Quand le Régent rencontre l'Eloquent Empty
MessageSujet: Quand le Régent rencontre l'Eloquent   Quand le Régent rencontre l'Eloquent Icon_minitimeMer 19 Sep - 15:48

Deux nouvelles guildes avaient été fondées sur les terres agueratoniennes. Peut être deux facteurs en plus afin de faire revivre nos contrées bien ternes en ces temps-ci ? Je n’avais guère d’avis sur ce genre chose…
En bon journaliste que j’étais, je devais rencontrer deux hommes afins de les « interviewer », comme le peuple mondain de la capitale pouvait arguer: le Sieur Gantis, l’Eloquent de l’Ordre des Chevaliers Dragons et le Sieur Kieran régent de l’Imhil Novkàno. Autant dire deux styles, deux manières de voir les choses : d’un coté une caste de chevaliers de haute volée et de l’autre de farouches et aguerris guerriers attachés au passé.

L’entrevue devait se dérouler dans l’ancienne cité d’Iren Descerdorh, autrement le fief des hauts dignitaires de l’Imhil Novkàno, un lieu que je connaissais bien...
Arrivé devant l’imposante porte, je m’annonçais, on m’ouvrit et un valet vint alors me chercher et m’emmena dans un petit salon à l’atmosphère chaleureuse et intime.
L’Eloquent et le Régent étaient tous deux assis sur des fauteuils de peau. On m’invita alors à m’asseoir à mon tour, je préparais mes notes. L’entrevue allait débuter...


Le Corneille : Tout d’abord bonsoir messires.

Kieran : Bienvenue dans la magnifique cité d'Iren Descerdorh cher journaliste.

Gantis : Je vous souhaite le bonsoir monseigneur journaliste

LC : Passons à ce qui m’amène ici, première question : pensez-vous que le fait de voir arriver deux nouvelles alliances (les vôtres) en Royaumes Oubliés permettra un renouveau, aussi bien au niveau économique que sur les répercussions à long terme en matière de conflits ?

K : Un renouveau, je pense que l'on ne peut le savoir dès maintenant, seul le destin nous le dira, mais en tout cas je l'espère car les terres d'Aguératon en ont grand besoin.


Une réponse courte, mais qui laisse présager une certaine volonté de la part du Régent Novkàno de radicalement changer les choses sur les terres de son alliance.

Cependant, à mes mots, le seigneur Gantis fronça les sourcils et pris un air sérieux avant de reprendre.

G : Comme vous y aller mon cher, un renouveau, sur les terres de notre cher monde ? Pensez vous que la naissance de deux nouveau groupements puissent avoir un pouvoir suffisant pour se faire ?

Il prit un air moqueur en disant ces mots.

G : Notre monde à besoin de fermeté et il nous appartient de la lui apporter voilà ce a quoi nous allons œuvrer.

LC : De la fermeté? C'est un point de vue Sieur Gantis...

G : Notre point de vue j'en conviens. Peut être vous parait il démesuré ? Oseriez vous dire que notre monde se porte pour le mieux ?

LC : Je me garde de prononcer toute opinion à l'encontre de ce que notre monde comporte de mal. Je suis journaliste, je préserve donc mon objectivité mon cher.

G : Pas plus tard que le jour précédent, j'ai encore été le témoin d'échanges pour le moins vides, sans teneur, en un mot, pitoyables. Devons nous plus avant acquiescer ce laissé allé ? Il est temps de sortir la tête du sable, et de combattre la gangrène qui tue notre monde.

LC : Nous comprenons votre point de vue, et, j'en suis sur beaucoup de lecteurs partagerons votre opinion.

LC : Je voudrais savoir avec tout le respect que je vous dois, et je pense que cette question est dans les esprits de tous nos lecteurs, quelles sont les positions respectives de vos alliances l’une envers l’autre, mais également envers le reste des formations de notre monde ? Pour simplifier où vous placez vous ?


Je regardais attentivement les deux seigneurs avant qu'ils ne répondent.

G : Cher Kieran, en bon prince je vous laisse la primeur de répondre à cette nouvelle question

Je remarquais qu’un sourire complice s’affichait au visage de Gantis.

K : Une bonne entente avec l'Infinitum Spiritas et l'Ordre des Chevaliers-Dragons justement. Nous n'avons pas encore eut le temps de se faire d'ennemis pour ce qui est de l'Imhil Novkàno.

Le Régent lui aussi décocha un sourire en direction de l’Eloquent. Un respect sans faille se ressentait entre les deux hommes.

G : En ce qui concerne l'Ordre des Chevaliers-Dragons, sachez cher journaliste que nous nous qualifions de neutre par nature. Dès lors il nous appartient de prendre position en notre âme et conscience, en accord avec le conseil de notre guilde pour les causes qui nous semble justes. Entendez par cela que notre vision de la justice est nôtre. Ceci dit, nous n'avons point encore décidé d'alliances avec quelques rassemblements que ce soit. L'avenir nous dira lesquelles doivent être entreprises.

LC : J'ai bien compris que vous ne souhaitez pour le moment rien révéler de vos orientations. Comme vous le dites l'avenir nous montrera ce qui doit être montré...

Le seigneur Gantis restait très vague en ce qui concernait les choix de sa guilde, étrange…

G : Sachez qu'il n'est point dans mes habitudes de cacher mes intentions.

Il me regardait droit dans les yeux, d’un air amusé. Sans feindre quelconque émotion, je changeais subitement de sujet.

LC : Sans transition, on peut remarquer que le grand point commun de vos deux alliances tient dans le fait que les responsabilités ne sont plus assumées seulement par un chef tout-puissant, mais qu’un conseil de guilde est formé pour prendre les décisions dans les grandes lignes. Est-ce un présage des futures politiques menées sur les Royaumes Oubliés ? Pensez vous que l’on tend vers des institutions plus libertaires ?

K : Un présage? je ne pense pas, j'ai décider de diriger un conseil car prendre des décisions pouvant avoir des conséquences sur la guilde seul pourrait être d'une part égoïste et d'autre part dangereux, avoir l'opignon de ses soldats est important pour moi. Après en effet cela laisse plus de liberté aux seigneurs de s'exprimer, oui.

G : Notre point de vue diverge quelque peu à ce sujet. Il est vrai que notre mouvement est composé d'un Conseil. Ce conseil à bien évidemment un pouvoir décisionnaire. Cependant celui-ci est composé des membres de notre Caste Régente. En effet, bien que nous apportions un grand soin à l'écoute de nos membres, il va de soit que ces derniers ne possèdent qu'un rôle consultatif.
Nous n'avons point vocation à jouer les dictateurs ne vous y trompez pas, seulement nous pensons que pour parvenir au sommet de la montagne, il faut d'ores et déjà avoir entamé l'ascension en son pied.


LC : Je pense qu'il va de même pour le Sieur Kieran, puisque son conseil est formé de quatre membres, lui compris et ce sont ces trois conseillers qui l'aident ainsi dans sa tâche si je ne m'abuse. Si je me trompe rectifiez moi messire Kieran

K : Vous avez raison, j'ai trois autres conseillers qui m'aident dans ma tâche: un diplomate, un intendant et un stratège

LC : Une question toute particulière au régent Kieran : est-ce à cause d’une amertume trop oppressante due à la chute des Légions de Sorgoth-Ur que vous avez décidez de recréer une alliance presque identique à celle passée ?

K : En effet les Légions de Sorgoth-Ur était une guilde puissante mais qui n'a pas eu la chance de pouvoir le prouver, elle a été victime d'espionnage et c'est la raison de sa chute, je veux qu'elle ait le respect qu'elle mérite, c'est pour cela que j'ai créer une alliance qui est principalement basés sur ces buts et ces principes. L' Imhil Novkàno est en quelque sorte la deuxième Sorgoth.

Sachant qu’aucun des deux ne connaissaient mon identité, je ne résistais pas de lui poser une question qui me taraudait.

LC : N'en voulez vous pas à l'ancien Elu de Sorgoth, d’avoir sabordé son « propre navire »?

K : Non je ne lui en veut point, j'étais très proche de lui, je savais que pour lui, prendre en charge les responsabilités d'Elu était difficile à vivre, il en a fait beaucoup pour nous les Sorgoth sans jamais qu'on ne le remercie, je n'ai pas à lui en vouloir.
De plus sa décision fut sage car les Légions de Sorgoth-Ur n'avait plus rien pour elle, elle était l’ennemi de beaucoup et elle était très mal vu, cela, il n'y a que lui qu'il ne l'avait remarqué.


J’acquiesçais au fond de moi aux paroles du sage Kieran.


LC : Maintenant, une question pour vous, Sieur Gantis : ne pensez-vous pas que vôtre statut de chef que vous avez endossé ne portera pas préjudice à votre fonction et plus particulièrement à vos choix au sein des services administratifs du Doux ?

G : Me portez préjudice dans mes choix dites vous ? Les langues bien pendues n'ont d'autres choses à faire que vociférer envers et contre tout ! S'ils leur scié de critiquer mes choix, soit, je n'en ai cure, Si d'aventures un jour, des comptes j'avais à rendre, ils ne feraient certainement point partie des créanciers.

La réponse du prince coupait court au dialogue, je décidais donc de passer à un sujet plus…frivole !

LC : une question qui sera la dernière et qui intéressera, j’en suis sûr, toutes nos fidèles lectrices : avez-vous trouvés l’âme sœur, ou votre cœur est-il a prendre ?

A ma question les deux hommes éclatèrent de rire.

K : Pour ma part, mon coeur est à prendre même si c'est une dure épreuve qu'est de le conquérir, mais après tout, de quoi je me mêle !

G : J'avoue que je cherche encore. Des appels ont bien été lancé par nombre de vos confrères mais sans doutes fais-je peur. Il y a d'ailleurs là une incompréhension, comment une personne telle que moi peu encore en être à quémander tel gueux cherchant pitance.

LC : Votre réponse sonne la fin de notre entrevu Sire Gantis, en vous remerciant de votre attention.

K : C'était avec grand plaisir que je vous ai accueilli en notre magnifique cité.

LC : Au revoir messires Kieran et Gantis.


S'adressant au seigneur Kieran, Gantis se retourna.

G : Merci de votre charmant accueil, je suis votre obligé. Au plaisir !

Je me levais et m’en allais de l’imposante cité que je connaissais tant. En m’éloignant, un sourire se mit à germer au coin de mes lèvres en repensant au si sage Kieran et au si fier Gantis. Deux futurs grands chefs de guilde, ils avaient un grand avenir c’était sur.

Le Corneille, journaliste chic et mondain au péril de sa vie
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