Charte Version Forum Agué

Rédacteur en chef Messages : 281 Date d'inscription : 25/07/2007

Le Canard Déchainé

Un journal pour le peuple

Dans chaque rue, il y a une personne feuilletant un journal… toujours le même : la Gazette. Et pourtant il ne représente pas le peuple, un peuple si diversifié. Pour cela il faudrait une réelle liberté de la plume, une rencontre entre des seigneurs différents, pour former un second journal.
Il n’y a qu’un seul point de vue contraint par les œillères que certains veulent bien vous placer. Mais nous allons le changer !

Alors que dans ce monde si divers, un seul journal représente tous les points de vue.

Nous nous sommes rencontrés un jour, dans une taverne. Il lisait la Gazette, je me suis assis, et je le regardais indiscrètement. Il avait l’air lassé, il s’ennuyait presque en lisant le journal Je ressentais souvent, moi-même, ce genre d’insatisfaction. L’impression que plus rien ne se passe de nouveau sur le monde, l’impression que seuls les journalistes détiennent le savoir, le savoir qui permet d’informer le monde. Et pourtant chaque jour plein de choses se passaient.
Il releva la tête, fatigué d’espérer chaque jour des nouvelles fraiches. Il me vit, il hocha la tête en guise de bonjour. Je lui souris et entama la conversation :
« Bonjour, les nouvelles sont fraiches ce matin ?
-Question ironique ! Les journalistes se sont mis en vacances. Plus rien ne se retrouve sur le papier, ou si, ils utilisent la Gazette pour leur querelle futile. Désolant »
Je le regardais avec un sourire aux lèvres. La Gazette perdait du prestige, ses articles devenaient de plus en plus pathétiques. Il fallait réagir ou bientôt le Monde d’Aguératon n’aurait plus aucun moyen d’information. Il me regardait depuis quelques secondes bizarrement, et soudain, il me questionna :
« N’êtes-vous pas d’accord ?
- Oh, mais si. Cependant, que voulez vous faire d’autres ?
- Réagir. Tout le monde est passif, plus personne ne bouge. Et pourtant notre monde s’agrandit. Des besoins se font ressentir. Comment peut-on penser que la Gazette remplisse à minimum son rôle ? »
Il ne me laissa même pas le temps de répondre qu’il enchaina
« La Gazette est soutenue par les hautes instances. Elle est obligée de vivre, même si elle commence tout doucement à s’asphyxier. Bientôt, seul le nom restera vivant. Le dedans sera entièrement mort. Et ce jour, les seigneurs n’auront plus aucun moyen d’information, ou si, se rendre à la Cour du Doux, mais les plus démunis resteront dans l’ignorance du monde qui les gouvernent…
- Et que proposez vous, vous qui avez l’air si au courant ? Monter un coup d’Etat ? Renverser le rédacteur en chef ? Se révolter contre l’édition ? Non mais franchement, nous sommes impuissants…
Il se baissa doucement, regarda les autres seigneurs dans la taverne et chuchota.
« Que nenni ! Créons une rédaction, un journal. Faisons passer les nouvelles aux seigneurs. Informons-les, réveillons la Gazette, nous pourrons même la détrôner, si la chance nous sourit. Elle a fait son temps, cela se voit dans la qualité de ses articles, et reflète la qualité de ses journalistes… La Gazette n’est plus ! »
Je l’écoutai tout en réfléchissant. Ce qu’il disait était juste. La Gazette agonisait.

Vous étiez enchainés, vous voici libérés!

Petit à petit, l’idée se mit à devenir de plus en plus réel. Nous voulions crée un second journal, pour rivaliser avec la Gazette. D’un point de vue sur le monde, nous souhaitions nous émanciper. De plus larges horizons allaient s’ouvrir.
Le monde allait être libéré de l’emprise de la Gazette.

C’est ainsi que naquit le Canard Déchainé.

A peine l’idée en tête, nous commençâmes à élaborer les plans de nos locaux. Au bout de quelques jours, des architectes étaient sur le terrain. En quelques mois, des tours furent élevées et des bureaux installés. Les constructeurs satisfirent nos demandes et plusieurs parties furent créées. Nous avions aussi demandé, et cela fut rempli, un bureau pour les journalistes de la Gazette, pour que l’on puisse rigoler entre nous.
La construction était un peu excentrée du centre nerveux de la ville d’Alérandir Daâh, pour permettre à toute population de venir faire un tour. Nous voulions aussi casser l’emprise du Doux sur nous. En étant éloigné de la capitale, cela rendait plus difficile son influence sur nos futurs articles. Nous voulions un journal complètement libre de ses dires, mais les respectant néanmoins. Nous voulions un journal pour tous ! Un journal pour le peuple ! Nous voulions être libérés !
A peine la construction du site achevée, nous prîmes possession des locaux, nous installâmes toutes les petites broutilles dont il était nécessaire d’avoir, et nous commençâmes à étaler toutes nos idées sur un bout de parchemin.
Mais ce que nous voulions c’était du concret, de montrer au peuple que l’on était là que pour eux. Il nous fallait faire un article, nous présentant au peuple. Nous décidâmes sans nous concerter de commencer à rédiger nos futurs articles.

Fine Plume avait déjà commencée.

« Bonjour peuple ayant été trop longtemps sous l’emprise de la Gazette.

Nous allons nous présenter. Nous sommes trois, trois personnes s’étant réunies autour de mêmes buts, Jacque USELEFAIT, Fine Plume et Plume B. Nous en avons eu marre de cette Gazette qui se dit être un journal. Un journal est là pour informer, non pas pour régler leurs querelles personnelles.
Nous voulons changer le monde d’information, ce monde si ennuyant si rébarbatif. Nous voulons qu’ils vous plaisent, qu’ils soient à vous, que vous puissiez y prendre part sans le moindre problème… »

De l’autre côté, sur un autre bureau, penché, une plume à la main se tenait Jacque USELEFAIT. Voici ce qui y était écrit.

« J’accuse,
Oh, tant de seigneur, de tant de maux ! Mais autant de scruteur, de si peu de bon ! Car de mots, eux ils manquent, ce malgré leur fonction.
J’accuse,
Au combien, le Doux, de bien trop de prestance. Pour tenir muselée, la liberté d’éloquence.
J’accuse à présent tout aussi bien le peuple, de ce laisser bercer dans l’inertie sans fin. De ce cercle, qui lentement, se dessine incertain autour du même point.

J’accuse !
Oui. J’accuse la Vox de ne se faire porter ! Et la justice facile de ne l’avoir supporté.
J’accuse, la virose qui empoisonne ces terres, des Royaumes amoncelés, tels des châteaux de sable. Seuls aux mots, je vous dis, l’érosion fera grâce ! Notre salut dépend, de courage et d’audace !

J’accuse la plupart des êtres, de ne chercher vraiment. Car tant de beaux mystères nécessitent sincèrement, que l’on se penche dessus… »

Un peu à côté, scrutant le lointain horizon en quête de mots pour son article, Plumes B.

« Les institutions du Doux ne sont que poussière.
La décadence heurte ce monde à la vitesse d'un mégalithe lancé contre les Royaumes Oubliés. Notre monde nous réclame ! Nous nous devons de pallier à ce manquement ! Nous nous devons de réagir ! D'agir !
Le peuple ! Voici ce que nous sommes. Gueux, catins, traîtres, paladins, marchants, sorcières, plouks, seigneurs et dames, nous sommes tous concernés et le recul n'est plus possible. Pour la prospérité de ce monde : Agissons !
Que se soit pour nos intérêts propres, celui de nos maîtresses, celui de notre famille ou pour le bien de tous nous devons agir... »

Nous avions tous l’envie, le désir que ces bouts de parchemins couvrant nos tables, que nos idéaux remplissant nos têtes, que tout cela ne soit pas vain, ne soit pas superfétatoire.
Mais même avec toute la volonté du monde, tout notre désir d’avancer, notre envie de faire bouger les choses, il nous manquait quand même Une Chose. Importante. Nous ne voulions pas d’une victoire trop facile, de faire ça dans le noir et de distribuer des journaux clandestins. Nous voulions vaincre, concourir, s’amuser, se confronter aux journalistes de la Gazette, qu’ils prennent conscience que leur journal périssait.
Pour cela, il fallait être reconnu et accepté par le Conseil. Sans cela, notre mission, nos buts étaient voués à l’échec. Mais attendre… Il faudrait attendre, des jours, des semaines, des mois. Combien de temps allait-on priver le peuple d’information ? Combien de temps encore allait-on prendre les gens pour des cons ? Il fallait agir vite. Commencer à publier des articles, avant même notre officialisation, cela nous permettrait d’avancer plus vite, d’inaugurer, de changer le monde.

Rien que ça nous empêchaient d’atteindre ce qu’on s’était fixé. Nos buts, allaient-ils devenir réels ? Ou faudrait-il encore vivre avec ce qui se prénommait « un journal » ?

Rédacteur en chef Messages : 281 Date d'inscription : 25/07/2007

Objectifs :

- Notre premier but, et en même temps le but déclencheur des autres, est de se faire reconnaître dans le monde d’Aguératon, donc, nous voulons être acceptés par Le Conseil. Une fois acceptée, d’autres buts s’imposent.

- Informer le peuple des faits nouveau sur l’Île et sur le Continent
- Amener un nouveau point de vue dans le monde d’Aguératon
- Essayer de développer le culte de la dame Herpé en incitant tous les seigneurs à s’exprimer par notre intermédiaire.
- Devenir plus populaire que la Gazette, pour cela nous essayerons d’améliorer le qualitatif et le quantitatif des articles.
- Détrôner la Gazette, et obtenir que nos articles soient vus par tout le monde, même ceux qui ne se rendent pas dans la Cour du Doux ou dans notre Centre Journalistique
- Même si nous voulons créer une sorte de rivalité entre la Gazette et notre journal, nous tenons à ce que les articles ne soient pas dénués de sens et ni de qualité. Nous prônons la qualité de nos articles, de part leur contenu et l’implication directe de la population dans nos sujets.
- Nous voulons divertir la population en créant des concours, des joutes… Toutes sortes d’amusements qui pourraient sortir le peuple de son quotidien.
- Pour ne pas abimer les beaux murs de notre capitale avec nos articles placardées, nous souhaiterions avoir une partie pour nos articles.

Pour les réaliser, nous interviendrons souvent dans la Cour du Doux en présentant les articles écrits. Nous créerons aussi un Centre Journalistique où tous les articles seront déposés, et où les seigneurs pourront laisser leurs commentaires.

Hiérarchie :

L’équipe Encadrante :
Rédacteur en chef : C’est le chef du journal. Il fait tourner Le Canard Déchainé avec l’aide du Co- Rédacteur.
Co- Rédacteur : Sous- chef, mais néanmoins pilier de la guilde, il seconde le Co- Rédacteur dans ses fonctions.
Grand Journaliste : C’est celui qui s’occupe de la répartition des faits entre les journalistes. Il donne aussi un coup de main aux Rédacteurs.

Equipe soudée composée de trois membres fondateurs de cette guilde. Ils sont les chefs de ce regroupement. En cas de départ, le poste sera remplacé, mais la personne sera choisie avec soin. Cette personne devra avoir toute notre confiance.

L’équipe Exécutante :
Journalistes : Ayant faits leur preuve, ils deviennent journalistes, et peuvent traiter des sujets plus importants demandant plus de temps.
Apprentis Journalistes : Ce sont les nouvelles recrues. Ils n’ont pas le statut de journalistes et l’obtiennent dès qu’ils ont fait leurs preuves dans le métier journalistique. Ils traitent des sujets banals mais néanmoins devant être traités.

Cette équipe n’est pas la moins importante. Au contraire, elle est le pilier de nos idées. Si elle fléchit, nous fléchiront aussi. Nous devons former un tout, un tout ayant des points de vue commun, ayant des caractères différents mais ayant les mêmes envies. Cette équipe se doit être soudée. Elle doit s’entraider. Que l’on soit Journalistes ou qu’Apprentis, ils ont autant de devoirs, autant de droits. Les responsabilités seront peut-être moins importantes pour les nouveaux, mais cela ne durera que le temps de leur intégration dans notre groupe.

Titre spécial
Journaliste du mois : Elu pas les rédacteurs, c’est le journaliste, ou l’apprenti journaliste, qui s’est le plus investit dans son travail.

Nous avons tenu à féliciter un des nôtres qui se serait démarqué par son attitude ou tout simplement son activité au sein du groupe. Il peut arriver que pendant un mois, il n’y est pas de meilleur journaliste, soit tout simplement que tout le monde est mauvais, soit au contraire que nous ne pouvons départager l’équipe. Nous demanderons aussi à ce journaliste une maturité. Ce ne sera pas le tout de se vanter, il faudra agir ou du moins continuer à agir. Il se devra de montrer le bon exemple, d’aider les nouveaux.
Bien sûr, nous pouvons considérer, que l’élu aura gagné un concours, s’étant démarquer des autres, il sera donc récompenser de différentes manières. Nous verrons par la suite.
Nous tenons quand même à signaler que les récompenses ne seront pas magnifiques. Elles sont juste-là pour récompenser le gagnant et inciter les autres à faire de même.

Politique externe :

Nos rapports avec la Gazette ne seront pas inamicaux. Nous la respecterons comme elle j’espère nous respectera même si l’esprit de compétition sera présent. Toutes nos joutes seront faites dans le respect de la Dame Herpé, en aucun cas nous tolèrerons des insultes qui se feront hors du cadre de cette même Dame.
Par nos articles nous inciteront les discours, mais nous demanderons aux autorités que tous les propos qui seront en respect de la Dame Hash-Herpé soient supprimés.
Nous ne sommes pas là pour dire les mêmes choses que la Gazette, nous nous sommes réunis pour apporter un nouveau point du vue dans ce monde.
Bien entendu, nous accepterons tout article d’autres personnes, non membre de notre guilde. Ces articles seront étudiés par les rédacteurs, ils pourront être corrigés et publiés. Si nous considérons qu’une correction doit avoir lieu, nous corrigerons l’article et nous le ferons transmettre à l’écrivain pour qu’il nous donne son accord. En cas de désaccord, soit nous refusons l’article, soit de concert avec l’auteur nous l’améliorons.
Dans le cadre de concours qui pourraient être organisé, nous aurons peut-être besoin d’avis extérieurs, de juges non concerné. Nous pourrons alors embaucher des personnes dans un laps de temps limité ou pour une chose bien précise. Bien sûr ils seront récompensés, et non pas rémunérés, dans la limite de nos possibilités.

Politique interne :

Nous avons tous des points de vue différents et nous essayerons de transformer ce qui pourrait être considéré comme un défaut en une qualité.
Un esprit de solidarité devra lier les membres. Néanmoins, nous inciterons un petit esprit de compétition par l’élection chaque mois du meilleur journaliste, qui aura quelques avantages en plus pendant quelques temps.
Chaque article écrit devra avoir l’approbation des rédacteurs en chef pour être publié.
Les membres devront respecter les règles écrites de la Dame Herpé.
Chaque membre devra respecter la confidentialité. A son acceptation, il signera une charte de confidentialité. Pour la respecter, seuls les rédacteurs connaitront la vraie identité de tel ou telle journalistes. La plupart des communications se feront par le Centre Journalistiques néanmoins afin d’éviter de mettre la pagaille et que cela devienne illisible, nous pourrons parler à nos membres par le Messager sans Nom, à la seule condition d’être en tête à tête. Nous interdisons toutes conversations où il y aurait plus de deux personnes.
Il n’est pas exclu de révéler un jour ou l’autre nos identités, mais pour l’instant nous préférons la garder secrètes pour des raisons personnelles. Il en sera donc ainsi pour tous les membres !
Nous sommes contre l'idée de rémunération. En effet, nous exerçons notre art par envie et non par intérêt. Dès lors, il serait malvenu de demander une forte rétribution pour nos créations. Cependant, il serait absurde de croire que l'on peut vivre sans argent et c'est pourquoi nous estimons, qu'à l'instar des Journalistes, nous avons le droit à une reconnaissance pécuniaire de notre travail.

Recrutement :

Tout recrutement se fera par un envoi d’une lettre de motivation et d’une présentation. Les demandes devront être envoyées aux rédacteurs par l’intermédiaire d’un messager soit dans notre centre journalistique soit au nom de « Le Canard Déchainé » à la Cour du Doux. Elles seront étudiées et une réponse vous sera renvoyée le plus rapidement possible.
Nous ne voulons pas des demandes en l’air. Nous recherchons des vraies personnes voulant s’investir pour informer le peuple. Bien sûr nous rappelons, écartant tous malentendus, que ces personnes travailleront bénévolement.
Pour ne pas être trop nombreux et que ça se ressente au travers de la qualité des articles. Le recrutement pourra être fermé et rouvert au gré des va- et- vient des journalistes. Néanmoins, un journaliste qui part de son plein gré ne pourra revenir comme ça. Il devra à nouveau nous prouver qu’il est bon journaliste. Nous privilégierons les nouveaux talents aux anciens déserteurs.
Nous voulons une équipe dynamique, même si pour cela nous devons renvoyer quelques personnes qui ne travaillent pas ou qui mettent de la mauvaise ambiance dans le groupe. Ce qui nous intéresse c’est la qualité des articles, et après la quantité, sans pour cela publier chaque jour un nouvel article. Bien entendu, pour des raisons techniques, les enquêtes peuvent être plus ou moins longues.