-Une arrivée surprenante-

Oiseau de Mauvais Augure Messages : 298 Date d'inscription : 11/08/2007

Un être se faufilait dans les recoins sombres de ruelles sordides. Une toge, des mains brunies par le soleil, un visage...impossible à apercevoir. La forme se dirigeait vers des locaux bien connus désormais. Un écriteaux et l'inscription "Le Canard Déchainé" affichée à l'entrée tel une flamme sur un navire marchand. L'ombre penetra en un instant dans l'édifice, toujours en frôlant les murs sombres et froids.

"Le Café Canardé", c'était bien là le nom de l'échoppe où venaient se réunir tout les grattes papiers du journal. L'ombre s'assit et à l'aide du lourde pièce en or, s'attacha à frapper sur la table. Elle attendait, mais quoi? Un journaliste certainement, un journaliste qui saurait être à la hauteur de ses exigences. A la hauteur des exigences du Corneille...

Les minutes passaient et personne ne venait à la rencontre de l'ombre qui restait là, impassible, sans feindre aucune sensation.

Tavernier Messages : 5 Date d'inscription : 26/08/2007

J'étais en train de nettoyer le bar, et m'occuper de toutes les choses importantes et urgentes, quand je vis une personne rentrée. Je la regardais comme ça et détourna bien vite mon regard. J'vaais autre chose à faire. Mon chef m'avait donné du boulot.

Toc Toc

Je me retournais et vit la personne tapait sur la table. Je me dirigeais donc vers lui, pour faire mon travail.

"Bonjour, je suis Fraithe, je m'occupe de ce Café. Que puis je pour vous ?"

J'attendis.

Oiseau de Mauvais Augure Messages : 298 Date d'inscription : 11/08/2007

L'être en face du Corneille n'avait pas l'air effrayé. La toge se détourna vers lui telle la mort en personne. Attendant patiemment que l'individu se débine, mais apperement il était trop peu éduqué pour avoir même un soupçon de peur en voyant l'ombre.

"Je cherche votre patron...votre grand patron"

Les yeux du bonhomme se mirent alors à briller d'une lueur impregnée de docilité.

"J'ai besoin de prendre mes dispositions dans mon nouveau lieu de travail", ajouta l'ombre.

L'homme comprit alors qu'il s'agissait de ce nouveau et mystérieux journaliste donc tout le monde parlait, ce même homme ou chose qui aurait colporté des horreurs sur le compte du grand Intendant. Le Corneille restait cependant là, comme toujours, aussi impassible, attendant que quelqu'un d'autre qu'un pauvre grouillot vienne lui adresser la parole.

Tavernier Messages : 5 Date d'inscription : 26/08/2007

Je le regardais. Il voulait me faire peur mais je savais très bien que si mes chefs l'avaient accepté il n'y avait pas de danger. Ou du moins tant que je me tiendrais sur mes gardes.

"Notre Grand Patron...Hum... C'est que en étant apprenti journaliste, vous avez trois patrons, il n'y a pas un qui commande l'autre. Le journaliste Plume B. est le rédacteur en chef, est- ce lui que vous cherchez ?"

Je m'arrêtais attendant sa réponse.

Oiseau de Mauvais Augure Messages : 298 Date d'inscription : 11/08/2007

L'homme n'était pas tranquile. Mais l'ombre acquiessa de la tête et se détourna soudain du tenancier, continuant à frapper à coups repétés avec la pièce sur la surface rugueuse de la table en bois.

"Apprenti-journaliste"...Le Corneille était donc devenu un de ces grattes papiers du Canard Déchainé. Lui aussi, à son tour allait déchirer les passions et déchainer la presse comme ces saltimbanques de l'information.

Mais l'ombre patientait...

Tavernier Messages : 5 Date d'inscription : 26/08/2007

Pas très aimable... Je ne me sentais pas à l'aise. L'homme ou plutôt l'ombre acquiessa et se détourna.

J'avais envie de le renvoyer balader. J'était quand même le chef de ce Café, mais le savant apprenti,je me doutait bien qu'il fallait le respecter. En prenant sur moi, je lui répondit :

"Je ne vous promets rien, les Rédacteurs ont en ce moment beaucoup de boulot. Et comme dirait Fine Plume, le temps c'est des articles.

Je reviens"

Je me détournais et montais les escaliers jusqu'au bureau de la rédaction.

Tavernier Messages : 5 Date d'inscription : 26/08/2007

Peu de temps après je retournais dans la salle, l'ombre attendait toujours. Prenant mon courage à deux mains, je lui répondais :

"Euh...Plume B ne peut pas vous recevoir. Il n'est pas disponible en ce moment.

Voulez vous que j'appelle un autre rédacteur ?"

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Je sortais d'une visite avec Almeck, j'allais rentrer dans mes bureaux quand je vis une ombre avec Fraithe. Je me dirigeai vers sa table.

"Laisse moi Fraithe, je vais m'occuper....de ...ce sir ! Merci."

Fraithe obéit et me laissa seule avec cette ombre.

"Vous désirez parler à un rédacteur, en l'absence du Grand Patron, je pourrais peut-être répondre à vos questions."

Je m'assis devant lui, et attendit qu'il prenne la parole :

"Voulez vous boire quelques choses ?"

Oiseau de Mauvais Augure Messages : 298 Date d'inscription : 11/08/2007

La masse sombre attendait toujours là, sans dire mot, lorsqu'un redacteur du canard s'avança vers lui. Il prit la parole, un tantinet intimidé au départ, puis on pu apercevoir l'aisance naturelle de la langue reprendre le dessus petit à petit.

L'ombre s'avança, et abaissa sa longue toge.

-Maintenant vous savez qui je suis, tout comme votre "grand patron". Je me suis montré honnête en vers vous, pour ne pas entacher notre collaboration qui j'espère sera plus que fructueuse. Je compte cependant sur votre discrétion au sujet de mon identité.

L'homme le dévisageait, Le Corneille recula un soupçon.

-Je pense qu'il est tant que vous me montriez mees dispositions de fonction, je ne veux pas perdre une minute pour écrire...

L'ombre remit sa lourde capuche et se leva, imitée par le redacteur. Le Corneille devait esperer prendre ses fonctions de suite pour continuer à écrire librement.

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Je me retins de rire. Son identité était déjà dévoilée avant même son entrée dans notre Journal. Mais là n'était pas la question :

"Je vous l'ai déjà dit. Votre identité sera conservée. Si il y a des fuites concernant votre vrai nom...ça ne viendra pas de nous. Soyez en sûr ! Merci de votre confiance, mais vous comprenez bien que je ne peux pas faire pareil. Mon identité doit être préservée. Au moins jusqu'à dimanche. Après nous verrons."

Je me levais, il voulais que je lui fasse visiter les locaux. Par où commencer.

"Ben ici vous avez un petit café, où vous pourrez venir boire ou manger. Mais en haut il y a quand même des endroits pour. A côté, il y a la fameuse taverne réservé aux adeptes du Dieu Fhloode.

Suivez moi je vais vous montrer la suite"

Je passai devant, et gravis quelques marches. J'ouvrai une porte :

"Ici vous pourrez écrire des articles dans le calme. La vue est apaisante, et souvent donne des idées aux journalistes. Néanmoins si vous voulez une salle exempté de fenetre, aux murs blancs, c'est à côté.

Vous pouvez circuler librement dans cet étage. Au fond du couloir à droite, vous pouvez vous faire du café, du thé, boire un coup, manger. Vous pouvez aussi vous reposer."

Je me dirigeai vers une autre salle:

"N'oubliez pas de venir jeter un petit coup d'oeil sur celle ci. Il pourrait avoir des informations importantes."

Je m'arrêtai, et je le regardai

"Avez vous des questions ?"

Oiseau de Mauvais Augure Messages : 298 Date d'inscription : 11/08/2007

Le redacteur n'était pas forgé de la même trempe que ce petit gérant d'échoppe que l'ombre avait cotoyé un peu plus tôt, il n'avait sans aucun doute pas froid aux yeux. Il tirait les ficelles, peut être même plus que Le Corneille lui-même, mais pourtant il se comportait de façon tout à fait normale avec le nouvel arrivant, pas comme un supérieur au sens stricte. "Avez-vous des question?", retentit alors dans les locaux que le redacteur avait fait visité au journaliste.

-Non, cela me convient, cet endroit sera parfait pour l'écriture de mes articles. Je compte m'installer dès maintenant à cette table, dit-il.

Il désigna l'endroit qui donnait sur une vue splendide de l'exterieur. Un calme et une sérénité sans complexité y regnait.

-J'ai beaucoup à faire, les projets d'article s'amassent et le peuple nage dans la confusion à mon sujet. C'est justement ce qu'il faut pour faire lire mes écrits au monde, la confusion. Je dois donc me dépécher de profiter de cette aubaine.
Je vous remercie cher redacteur en chef.

Le Corneille serra la main du redacteur. Un regard de respect passa entre les deux hommes. Le Corneille était maintenant un journaliste du Canard...

Grand Journaliste Messages : 1233 Date d'inscription : 25/07/2007

Je souria à ses paroles. Je lui serrai la main et je rajoutai :

"Euh je ne suis pas tout à fait Rédacteur en Chef, juste Grand Journaliste" Je lui fis un clin d'oeil.

"Bon allez au travail ! Et ne chomez pas ! Si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas."

Je le regardais s'installer et avec un sourire je remontais dans d'autres locaux.